Les Pièges à Éviter


Guide  pour bien choisir son assurance de prêt
Et les pièges à éviter :


Comment vous y retrouvez face aux différents contrats proposés ? Quels pièges à éviter ?

Votre contrat d’assurance de prêt doit comporter, au minimum, les mêmes garanties proposées par votre banque, mais même avec un tarif bien plus bas, nous pouvons bien souvent avoir des garanties supérieures et de meilleures qualités.

La plupart des assurés n’ont pas lu les termes de leur contrat précisés dans un document dit « dispositions générales » ou « conditions générales » ne regardant que la façade du devis qui synthétise les prestations et souvent très bien « marqueté ». Il est vrai qu’il n’est pas facile de rentrer dans ces pavés de textes bourrés de termes assurantiels.


Notre objectif est de rendre ces textes plus pédagogiques ! Alors décryptage !

Tout d’abord il est important de préciser qu’un bon contrat d’assurance de prêt n’est pas forcément plus couteux qu’un moins bon !! C’est même souvent le contraire. Pour vous éviter des désagréments, voici un résumé des bonnes questions à se poser pour bien choisir son contrat d’assurance de prêt.

Notre métier principal consiste à décortiquer les contrats disponibles et de vous orienter vers ceux qui ont le moins de défauts, notre étude prend en considération différents paramètres tels que votre profession, votre âge, vos besoins etc... C’est pourquoi nous réalisons des études personnalisées auxquels aucun comparateur internet ne peut rivaliser.


Attention aux  exclusions :

Les exclusions constituent un élément essentiel dans votre contrat d’assurance de prêt. Certaines pratiques ou certaines pathologies limitent l'accès à un contrat d’assurance. Ainsi, certaines pratiques sportives ou professionnelles dangereuses ne permettent pas de contracter un contrat de d’assurance emprunteur. Il en va de même pour certaines pathologies :

Première exclusion la plus fréquente : Affections disco vertébrales
On les qualifie de « mal du siècle ». Ces affections sont, en général, peu « appréciées » des compagnies. Tout d’abord, elles sont difficilement vérifiables. 

Ensuite, lorsqu’elles le sont par les techniques modernes d’imagerie, leur impact sur la capacité à travailler de la personne qui en est le sujet est difficile.


Deuxième exclusion la plus fréquente : Les affections psychiatriques et psychiques.
Dépressions, affections psychiatriques, psycho neurologiques, psychosomatiques, conséquences du Stress  etc... A plus forte raison que pour les affections disco vertébrales, les affections mentales sont indemnisées dans des conditions très drastiques. Elles sont également difficilement vérifiables. Certaines compagnies excluent donc l’indemnisation de ce type d’affections. Ou elles indemnisent qu’en cas d’hospitalisation dont la durée nécessaire à l’indemnisation varie selon les compagnies.

Troisième exclusion la plus fréquente : La grossesse pathologique
Placenta praevia, décollement placentaire, contractions, risque d’accouchement prématuré… La grossesse constitue un facteur fréquent d’arrêt de travail. Le caractère pathologique de la grossesse est reconnu s’il entraîne une incapacité de travail. L’état de grossesse pathologique doit être « cliniquement » démontrable. En effet, une fatigue liée à la grossesse peut ne pas donner lieu à une justification d’indemnisation. Le caractère fréquent de cet arrêt de travail conduit certaines compagnies à l’exclure de l’indemnisation. 
D’autres compagnies l’indemniseront qu’en cas d’hospitalisation. Dans tous les cas, la grossesse pathologique ne sera jamais indemnisée pendant la période du congé légal de maternité.

Les sports dangereux
Sports de combat, plongée sous-marine, sports équestres, sports de glisse, escalade, randonnée en haute montagne, sports nécessitant l’emploi d’engins à moteur, deltaplane, parapente etc... En fonction du sport pratiqué et de sa fréquence, ce paramètre doit être intégré car cela peut constituer un paramètre déterminant compte tenu de la probabilité d’arrêt de travail. Quasiment toutes les compagnies pratiquent des exclusions mais elles diffèrent selon elles. Aussi, il nous sera aisé de vous mettre en relation avec la compagnie qui vous proposera les meilleures conditions d’acceptation.

Exclusions territoriales
Certaines compagnies ne couvrent pas les personnes se rendant, y compris pour les vacances dans certains pays (souvent les pays déconseiller par le Quai d’Orsay : Turquie, Maroc, Algérie, Egypte, Mexique, Colombie, Pérou, Iran, Mali, Syrie, Irak etc... Il convient donc de vérifier les contrats si l’on se rend dans l’un de ces territoires. S'il arrive une pathologie ou accident dans ces pays et que votre contrat comporte cette exclusion, aucune indemnisation ne sera versée.
Notre conseil : évitez les exclusions du dos, les affections psychiatriques et psychiques et territoriales.


L’invalidité

Profession libérale : Pourquoi la garantie invalidité professionnelle est-elle primordiale ?

  • La garantie d’invalidité prévoit le versement d’une rente ou d’un capital, en cas d’invalidité permanente partielle (de 33 {efa31ae326754e8638515945e1298d97a8863b7462e32e7c420c6fff33099c3e} à 66 {efa31ae326754e8638515945e1298d97a8863b7462e32e7c420c6fff33099c3e}) ou en cas d’invalidité totale (plus de 66 {efa31ae326754e8638515945e1298d97a8863b7462e32e7c420c6fff33099c3e}).
  • La définition de l’invalidité figure aux conditions générales du contrat puisque les compagnies d’assurance utilisent une définition correspondant au mieux à leur démarche commerciale, à leur clientèle ou encore à  la définition donnée par la Sécurité sociale.
  • La caractéristique « partielle » ou « totale » dépend du taux d’invalidité, lui-même déterminé après expertise médicale et/ou d’après le barème prévu au contrat.
  • Le barème fonctionnel est celui du code de la Sécurité sociale. Il ne prend pas en compte la spécificité de la profession pour évaluer l’incapacité d’exercer la profession. Souvent, ce barème n’est pas en adéquation avec la gravité de la situation.
  • Le barème professionnel définit l’invalidité  en fonction du retentissement de l’incapacité consécutive au sinistre sur l’exercice de l’activité professionnelle, en tenant compte des conditions dans lesquelles cette activité était exercée, des possibilités restantes ainsi que des possibilités d’aménagement. Il prend donc en compte l’incapacité à exercer sa profession en faisant  abstraction des possibilités d’en exercer une autre.
  • Le barème croisé prévoit un tableau à double entrée qui va tenir compte du taux d’invalidité professionnelle et du taux d’invalidité professionnelle. Ce barème est généralement meilleur qu’un barème Fonctionnel unique mais moins bon qu’un barème professionnel.
Notre conseil : Passez vos contrats à la loupe ou choisissez un contrat dont l’évaluation du taux d’invalidité se fait sur un barème professionnel ou mieux encore  sur une évaluation de votre incapacité à exercer votre profession par un médecin indépendant sans barème préétabli.

Ce choix est primordial pour cette garantie car les prestations, pour une même pathologie, varient fortement d’un contrat à l’autre. Attention à la façon dont est calculée la prestation rente invalidité par rapport à votre taux invalidité. Plusieurs modes de calcul existent dans les contrats d’assurance de prêt pour calculer la prise en charge de votre prêt en fonction du taux d’invalidité créant des disparités importantes en fonction des contrats. Dans un premier temps il faut savoir que les prestations et la prise en charge démarrent à compter d’un taux d’invalidité de 33{efa31ae326754e8638515945e1298d97a8863b7462e32e7c420c6fff33099c3e} (sauf certains contrats qui peuvent prévoir pour les professions médicales une prestation à 15 ou 16{efa31ae326754e8638515945e1298d97a8863b7462e32e7c420c6fff33099c3e} de taux d’invalidité).

Votre taux d’invalidité va déterminer le pourcentage de prise en charge de votre prêt. Les différents modes de calculs pour une mensualité de 1000 € :

T(taux d’invalidité)/100 : exemple : taux d’invalidité de 50{efa31ae326754e8638515945e1298d97a8863b7462e32e7c420c6fff33099c3e} /100 = 50 {efa31ae326754e8638515945e1298d97a8863b7462e32e7c420c6fff33099c3e} de la mensualité est donc de 500 euros ( (50{efa31ae326754e8638515945e1298d97a8863b7462e32e7c420c6fff33099c3e} de 1000 euros)

T (taux d’invalidité)/66  = exemple : taux d’invalidité de 50{efa31ae326754e8638515945e1298d97a8863b7462e32e7c420c6fff33099c3e}/66 = 75,75 : la rente perçu est de 757,5 euros. Dans ce mode de calcul qui est de loin le meilleur avec un taux d’invalidité de 66{efa31ae326754e8638515945e1298d97a8863b7462e32e7c420c6fff33099c3e} la prise en charge est de 100{efa31ae326754e8638515945e1298d97a8863b7462e32e7c420c6fff33099c3e}.

Notre conseil : le calcul T/66 est de rigueur !

Quelle est la différence entre un contrat prévoyance dit "Indemnitaire" d'un contrat dit "Forfaitaire"

Il existe deux grandes familles de contrat d’assurance emprunteur, des contrats dit "indemnitaires" et des contrats dit "forfaitaires" :

La grande majorité des contrats sont "indemnitaires" et constituent les offres du marché. Leur objectif est de compenser le préjudice éprouvé par l’assuré du fait de la perte de revenus. C'est la raison pour laquelle un contrat "indemnitaire" va systématiquement vérifier les revenus réels de l'assuré. De plus, le contrat va systématiquement soustraire a la garantie, ce que verse les autres organismes (publics ou privés) si l’assuré en arrêt de travail ne subit pas de perte de revenu (grâce à de la prévoyance par ailleurs par exemple) l’assurance emprunteur ne fonctionnera pas, Contrairement à un contrat forfaitaire, qui ne vérifiera pas la réel perte de revenu, fonctionnera automatiquement et d’une manière systématique.